Plan de Départs Volontaires
La société CANON France souhaite favoriser
et simplifier la réalisation des projets professionnels susceptibles d'être
élaborés par ses salariés dans les conditions définies ci-après. La société CANON France entend mettre en
place cette mesure dans le but d'offrir aux salariés volontaires
l'opportunité de réaliser leur projet professionnel dans les meilleures
conditions. La société CANON France, compte tenu de ses
impératifs de bon fonctionnement et de son désir de se prémunir contre les
départs trop nombreux ayant un effet contraire à l'objet du Plan de Départs
Volontaires, entend soumettre les demandes de départs volontaires à certaines
conditions. A. Conditions générales à remplir pour bénéficier des mesures de departs volontairesNotion d'éligibilité au plan de départs
volontaires : Le présent Plan de Départs Volontaires est
ouvert aux salariés sous CDI porteurs d'un projet professionnel qui entendent
quitter l'entreprise pour le concrétiser, appartenant à une catégorie
professionnelle impactée sur le périmètre impacté. Outre cette appartenance, il est également
nécessaire pour être candidat au départ volontaire (étant précisé que des
conditions spécifiques seront par ailleurs définies ci-après selon les cas de
figure : De répondre aux conditions pour un départ à
la retraite ou en préretraite, ou D'avoir un projet de création/reprise
d'entreprise (en ce inclus un projet auto entrepreneur...) pouvant justifier
d'une inscription au registre du commerce et des sociétés, au répertoire des
métiers, ou Pouvant justifier de tout autre
justificatif attestant de la réalité du projet, ou De pouvoir justifier de la conclusion d'un
contrat de travail à durée indéterminée ou d'une promesse d'embauche à durée
indéterminée ou d'un contrat à durée déterminée d'au moins 6 mois, ou D'avoir un projet de formation longue
permettant sa reconversion ou l'obtention d'un diplôme validé par l'Etat
Français. Cette formation devra être validée par la Cellule volontariat et
présentée par cette dernière en commission de suivi. B. Non cumul des mesuresLes mesures définies pour chaque situation
de départ volontaire (retraite au III, préretraite au IV et projet
professionnel au V) ne peuvent pas se cumuler entre elles. Ainsi par exemple, le salarié volontaire
pour un départ à la retraite bénéficiera exclusivement des mesures
d'accompagnement prévues à ce titre et ne pourra pas demander le bénéfice
d'autres mesures prévues dans le présent Plan de Départs Volontaires. De même, les mesures prévues dans le
présent Plan de Départs Volontaires ne peuvent pas se cumuler avec d'autres
dispositifs applicables au sein de la société CANON France en matière de fin
de carrière, à savoir le chapitre II de l'accord relatif au contrat de
génération de 2017 et l'article 9.3 de l'accord relatif à la GEPP de 2018. Ainsi par exemple, un salarié ayant demandé
le bénéfice de l'aide financière dans le cadre de versements pour la retraite
(VPLR) prévue dans l'accord sur le contrat de génération signé le 10 novembre
2017 ne pourra pas demander à intégrer le dispositif du présent Plan de
Départs Volontaires et inversement. C. Cellule volontariatUne Cellule volontariat sera mise en place
pour aider les salariés à construire leur dossier de demande de Départ
Volontaire. Elle sera composée du ou des Responsables Ressources
Humaines et d'un cabinet conseil spécialisé (identifié et financé par la
direction) et restera en place pendant toute la période de volontariat
définie ci-dessous. L'accompagnement par le cabinet est par ailleurs prévu
jusqu'au 31 décembre 2019. Pour une bonne gestion du volontariat, la
Cellule volontariat sera mise en place à compter du 12 novembre 2018, sans
attendre son homologation par la Direccte et ce, afin de permettre aux
salariés volontaires de préparer leur dossier dans les meilleures conditions
possibles. Etant précisé qu'entre le 6 et 9 novembre 2018, les salariés
éligibles pourront assister à des réunions d'information sur le dispositif
organisées par la cellule volontariat. Afin d'éviter toute ambiguïté, les
salariés non-éligibles ne recevront pas d'invitation à ces réunions. La direction s'engage à ce que les salariés
puissent prendre contact avec ce cabinet en toute confidentialité, sans que
leur management ou la RH en soit informés. Les rendez-vous pourront ainsi se
tenir dans les locaux du cabinet ou par téléphone (numéro vert) pour garantir
la discrétion. Concernant les départs volontaires au titre
d'un projet professionnel, la Cellule permettra de : ·
Informer
les salariés du contenu du présent dispositif ; ·
Recevoir
les salariés volontaires et encadrer leur réflexion en les conseillant dans
l'élaboration de leur projet ; ·
Aider
à l'orientation professionnelle de salariés, au regard notamment de leur
parcours, de leur situation professionnelle et personnelle ; ·
Apprécier
la pertinence du projet par rapport à la situation du salarié ; ·
Assister
à l'élaboration de la demande de volontariat. Plus précisément, le rôle de la Cellule
volontariat sera le suivant : 1.
Décision
de création/reprise d'activité La Cellule volontariat accompagnera le
porteur de projet jusqu'à sa concrétisation et l'obtention d'un extrait Kbis,
inscription au répertoire des Métiers ou de tout autre document justificatif. 2.
Choix
d'une formation longue qualifiante et/ou de reconversion La Cellule volontariat s'assurera d'une
part, de la cohérence du choix du candidat par rapport à sa formation
initiale, et d'autre part, de la possibilité de reclassement. 3.
Choix
d'un CDI/CDD d'au moins six mois La Cellule volontariat s'assurera d'une
part, de la cohérence du choix du candidat par rapport à sa formation
initiale, et d'autre part, que le candidat a bien pris le temps de la
réflexion, notamment en cas de CDD. 4.
Concrétisation
d'un projet professionnel La Cellule volontariat validera avec le candidat
qu'il a bien analysé tous les paramètres de sa situation. Quelle que soit la nature du projet, chaque
salarié s'engagera à respecter la charte bipartite signée avec la Cellule
volontariat. Si un salarié devait adopter une attitude
faisant obstacle à la réalisation de son projet (telle que l'interruption
sans raison d'une formation, le refus de se présenter aux entretiens avec les
consultants de la Cellule volontariat...) et ne mettrait pas de ce fait la
Cellule volontariat en mesure de remplir son engagement à son égard, cela
dégagerait la Cellule volontariat de son engagement. D. Période de volontariatSous réserve de l'homologation du présent
document unilatéral par la Direccte, la période de volontariat débutera à
compter de l'affichage ou de la mise en ligne sur l'intranet de la décision
de la Direccte et prendra fin le 31 janvier 2019. E. Procédure de demande de départ volontaireTel que rappelé ci-dessus, les salariés
intéressés par un départ volontaire devront demander l'assistance de la
Cellule volontariat afin de leur permettre de définir leur projet, la
viabilité du projet et de formaliser leur demande auprès de la Direction. Les demandes de départs effectuées dans ce
cadre sont assujetties aux conditions suivantes : Une demande écrite et motivée effectuée
auprès de la Direction des Ressources Humaines, doit être adressée par
courrier recommandé avec accusé de réception avant la fin de la période de
volontariat définie ci-dessus (cachet de La Poste faisant foi) ; Cette demande écrite devra être accompagnée
des pièces justificatives, en ce inclus la validation du projet par la
Cellule volontariat ; Eventuellement, organisation d'un entretien
avec la Direction des Ressources Humaines ; La demande sera ensuite examinée par la
Direction des Ressources Humaines au vu des éléments fournis par le candidat
au départ, incluant la validation du projet par la cellule volontariat. F. Délai et conditions d'acceptation ou de refus du volontariat par la DirectionLa décision d'autorisation, d'attente ou de
refus de la Direction des Ressources Humaines interviendra si possible dans
les 21 jours calendaires suivant la fin de la période de volontariat. La Société CANON France, par
l'intermédiaire de la Direction des Ressources Humaines, se réserve le droit
de refuser toute demande de départ volontaire de tout salarié, même s'il
remplit les conditions d'éligibilité à cette mesure, et notamment : Compte tenu des impératifs de bon
fonctionnement du service auquel est rattaché le salarié si le départ de ce
dernier devait gravement désorganiser le service en raison, notamment, de
départs ou absences imprévus sur le périmètre concerné, Dans l'hypothèse où le nombre des départs
volontaires viendrait à excéder le plafond de départs volontaires prévu dans
chaque périmètre impacté. Dans l'hypothèse où la demande de départ
volontaire serait adressée à la Direction des Ressources Humaines après la
date de clôture de la période de volontariat soit après le 31 janvier 2019. Si un choix devait s'avérer nécessaire pour
la Direction, notamment en cas de demandes trop importantes de départs
volontaires, par souci d'objectivité, priorité serait donnée au salarié ayant
la plus forte ancienneté, puis en cas d'ancienneté identique, au salarié
étant le plus âgé. Départ à la retraite à taux pleinSous réserve (i) de répondre aux conditions
générales d'éligibilité définies ci-dessus, (ii) d'en faire la demande durant
la période de volontariat et (iii) de la validation de la demande par la
Direction des Ressources Humaines, les salariés justifiant qu'ils remplissent
les conditions légales de départ à la retraite à taux plein pourront
bénéficier, dans le cadre du présent dispositif, d'une indemnité
complémentaire calquée sur l'indemnité complémentaire prévue dans l'accord
GEPP en date du 26 avril 2018. A. BénéficiairesPeuvent adhérer à cette mesure les salariés
de CANON France qui rempliraient les conditions de départ à la retraite à
taux plein à la date du 31 décembre 2018 et qui justifient d'au moins 2 ans
d'ancienneté. B. Système indemnitaire conventionnel de départ à la retraiteLes avenants du 21 juin 2010 aux
Conventions Collectives de la Métallurgie régissent le système indemnitaire
de départ à la retraite applicable aux salariés CANON France.
La valeur du mois est le montant de salaire
mensuel brut moyen constaté au cours des 12 derniers mois précédant la date
de départ en retraite. Le salaire brut moyen mensuel prendra en
compte les éléments suivants : Salaire de base brut sur 12 ou sur 13,5
mois selon le mode de rémunération du collaborateur ; Prime d'ancienneté sur 12 mois ; Eléments variables de la rémunération
(primes variables techniques, bonus et éventuels bonus garantis, commissions
et éventuelles commissions garanties) ; La régularisation sur le minimum
conventionnel garanti au prorata temporis sur la période de référence
(Rubrique 3001 sur le bulletin de paie) ; Heures supplémentaires et majorées ; Avantage en nature liés au véhicule
(Rubrique 3852 sur le bulletin de paie) ; Réintégration sur indemnité véhicule au
prorata temporis sur la période de référence ; Prime de transport (Rubriques 3711, 3712 et
3720 sur le bulletin de paie). C. Montant de l'indemnité complémentaireLes salariés remplissant les conditions
précitées et dont la demande aura été validée par la Direction bénéficieront
d'une indemnité complémentaire de départ à la retraite forfaitaire de 2 mois
de salaire de base (mois de salaire de base calculé sur la base d'in 2ème du
salaire de base annuel +prime d'ancienneté) avec un plancher de 9.000 €
bruts, calquée sur l'accord GEPP du 26/04/2018. D. Régime fiscal et socialCe dispositif bénéficiera en termes de fiscalité
et de cotisations sociales des mesures légales prévues dans ce cadre. E. Formalisation du départLa volonté du collaborateur de partir à la
retraite emporte rupture d'un commun accord du contrat de travail du
collaborateur concerné et sera formalisée par la signature d'une convention
de rupture d'un commun accord pour motif économique. La date de départ sera fixée dans la
convention de rupture sans période de préavis. La signature par le salarié de cette
convention emportera renonciation du bénéfice des dispositions du congé de
reclassement. En effet, le congé de reclassement n'est
pas compatible avec le départ à la retraite. Il ne sera pas possible de se rétracter une
fois la convention de rupture signée. Les salariés quittant l'entreprise dans ces
conditions, ne bénéficieront pas des autres mesures et indemnités prévues
dans le présent document unilatéral de Plan de Départs Volontaires. Les salariés volontaires dont le contrat de
travail comporterait une clause de non-concurrence en seraient dispensés. Cette levée de la clause de non-concurrence
sera confirmée dans la convention de rupture pour les salariés volontaires au
départ et ne donnera donc lieu à aucune contrepartie financière. F. Couverture frais de santéIl est rappelé que les salariés quittant
l'entreprise dans le cadre de ce dispositif (retraite) relèvent du dispositif
de la Loi Evin en vigueur pour ce qui concerne leur couverture de frais de
santé. Départ en préretraiteSous réserve de répondre aux conditions
générales d'éligibilité définies ci-dessus, d'en faire la demande durant la
Période de Volontariat et de la validation de la demande par la Direction des
Ressources Humaines, les salariés pourront bénéficier des mesures
d'accompagnement décrites ci-après. A. BénéficiairesPeuvent adhérer à cette mesure les salariés
volontaires de CANON France qui rempliraient les conditions cumulatives
suivantes : 1.
Etre
en CD1, 2.
Justifier
d'une ancienneté effective minimum de 10 ans au 31 décembre 2018, 3.
Ne pas
être reconnu invalide de 2ème ou 3ème catégorie par le régime général de la
Sécurité Sociale, 4.
Ne
pas être en mesure de liquider ses droits à retraite à taux plein au
31/12/2018, et ce y compris dans le cadre d'un départ en retraite anticipée
défini par l'article L.351-1-1 du code de la sécurité sociale, 5.
Justifier
du nombre de trimestres suffisants auprès de l'Assurance Retraite de la
Sécurité Sociale ou d'un régime équivalent, pour permettre de liquider ses
droits à retraite à taux plein dans les 36 mois (3 ans) suivants la date
d'entrée dans le dispositif 6.
Etre
âgé : -
au
minimum de 58 ans et au maximum de 62 ans au 31/12/2018 -
ou
de 57 ans révolus au 31/12/2018 et être éligible au dispositif de départ à la
retraite dans le cadre du régime dit des «carrières longues», c'est à dire
pouvoir justifier du nombre de trimestres suffisants auprès de l'Assurance
Retraite de la Sécurité Sociale ou d'un régime équivalent, pour permettre de
liquider ses droits à retraite à taux plein dans les 36 mois (3 ans) suivant la
date d'entrée dans le dispositif. 7.
Être
en activité effective à la date de mise en place du présent dispositif. B. Modalités du dispositifLa mise en œuvre de ce dispositif implique
la conclusion d'un contrat d'assurance garantissant aux bénéficiaires les dispositions
ci-après. Les bénéficiaires du dispositif de
préretraite totale s'engagent à faire liquider leur retraite de base Sécurité
Sociale à taux plein dès l'obtention de leur droit à la retraite à taux plein
du régime général de la Sécurité Sociale. De même, les bénéficiaires du dispositif
s'engagent, s'ils réunissent les conditions légales requises pour obtenir une
retraite par anticipation conformément aux dispositions légales en vigueur à
demander le bénéfice de ces dispositions dès qu'ils en ont la possibilité. Il est convenu qu'un éventuel allongement
de la durée de cotisation requise pour l'obtention de la retraite de base
sécurité sociale à taux plein serait, dans la limite de 3 mois, sans
incidence sur le bénéfice du présent dispositif. Le versement de la rente, des cotisations
sociales et des charges sociales cessera définitivement dans les cas suivants
: -
La
possibilité pour l'Assuré de liquider à taux plein son régime vieillesse
Sécurité Sociale à l'âge normal ou par anticipation, conformément à la
réglementation, -
En
cas d'inscription à Pôle Emploi, -
La
non-transmission au gestionnaire du plan de tout document demandé par lui et
nécessaire à la bonne gestion du dispositif de préretraite et notamment la
communication annuelle, au gestionnaire, de l'avis d'imposition sur le revenu
des personnes physiques du rentier ce qui justifiera de l'absence de reprise
d'une activité professionnelle rémunérée par ce dernier, -
L'atteinte
du terme de la durée de portage de 36 mois, -
Le
décès de l'Assuré. C. Sommes versées au titre du départ en pré-retraiteDans le cadre de son départ en
pré-retraite, le salarié perçoit différentes sommes cumulatives : Indemnité conventionnelle de licenciement -
Rente
de pré-retraite -
Prise
en charge de certaines cotisations par l'employeur. 1.
L'indemnité
conventionnelle de licenciement
Au moment de la rupture d'un commun accord
permettant l'entrée dans le dispositif de préretraite, l'indemnité
conventionnelle de licenciement sera versée avec le solde de tout compte dans
son intégralité au salarié bénéficiaire, selon les modalités de calcul
prévues par la Convention Collective applicable aux Ingénieurs et Cadres quel
que soit son statut ou bien celles prévues par le Code du Travail si
celles-ci sont plus favorables. L'indemnité légale de licenciement
bénéficie à tout salarié justifiant de 8 mois d'ancienneté ininterrompue au
service du même employeur. L'indemnité minimale, calculée par année de
service dans l'entreprise, ne peut pas être inférieure à 1/4 de mois de
salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans d'ancienneté et 1/3 de mois de
salaire par année au-delà de 10 ans d'ancienneté. La comparaison entre les 2 modalités de
calcul (Indemnité conventionnelle et Indemnité légale) sera systématiquement
opérée, et la solution la plus favorable sera retenue. 2.
La rente et le
salaire brut de référence
En complément, le régime de préretraite
garantit au salarié le versement d'une rente annuelle nette égale à 40% du
salaire annuel brut de référence. La rente annuelle nette sera ensuite soumise
aux prélèvements sociaux et au prélèvement à la source. Le salaire brut de référence comprend
uniquement les composantes suivantes du salaire d'activité perçu les 12
derniers mois précédant la date d'entrée dans le dispositif de préretraite : -
Salaire
de base brut sur 12 ou sur 13,5 mois selon le mode de rémunération du
collaborateur ; -
Prime
d'ancienneté sur 12 mois ; -
Eléments
variables de la rémunération (primes variables techniques, bonus et éventuels
bonus garantis, commissions et éventuelles commissions garanties) ; La
régularisation sur le minimum conventionnel garanti au prorata temporis sur
la période de référence (Rubrique 3001 sur le bulletin de paie) ; -
Heures
supplémentaires et majorées ; -
Avantage
en nature liés au véhicule (Rubrique 3852 sur le bulletin de paie) ; -
Réintégration
sur indemnité véhicule au prorata temporis sur la période de référence ; -
Prime
de transport (Rubriques 3711, 3712 et 3720 sur le bulletin de paie). Cette rente est temporaire et personnelle.
Elle est soumise aux cotisations (CSG déductible, CSG non-déductible, CRDS,
Contribution Fillon, CASA, etc.) aux taux applicables selon la législation en
vigueur lors de l'entrée dans le dispositif de préretraite d'entreprise. Cette rente de préretraite, ayant caractère
de pension, est soumise à l'impôt sur le revenu et doit, pour la déclaration
des revenus, être portée par le bénéficiaire dans la rubrique des rentes
viagères à titre gratuit. La rente est versée mensuellement, à terme
échu par douzième. Elle est revalorisée le 1 er janvier de
chaque année, à compter du 1 er janvier 2020. L'indice retenu pour la
revalorisation de la rente et de l'allocation de préretraite est l'indice
Insee (indice des prix à la consommation tous ménages hors tabac) du mois de
novembre de l'année N-1. La rente cesse définitivement d'être versée
notamment en cas de décès de l'allocataire et n'est pas réversible. En
conséquence, elle continuera d'être versée au préretraité jusqu'au jour de
son décès et ne pourra en aucun cas être réversible au profit de ses ayants
droits. D. La couverture socialeAfin de garantir aux bénéficiaires de la
rente la continuité de la protection sociale dont il aurait bénéficié en tant
que salarié, l'entreprise prendra à sa charge : - Les
cotisations à l'Assurance volontaire invalidité-vieillesse-veuvage permettant
notamment d'acquérir les trimestres nécessaires à la constitution des droits
à la retraite de base de la Sécurité Sociale à taux plein.
-
L'inscription
à l'Assurance Volontaire se fera au premier jour du trimestre en cours à la
date d'affiliation du salarié au dispositif de préretraite jusqu'au jour du
dernier trimestre civil précédant la date de sortie du bénéficiaire du
dispositif de préretraite. En cas de nécessité, l'affiliation sera prolongée
jusqu'à la date de sortie du bénéficiaire du dispositif. -
Ces
cotisations cesseront dans le cas où un salarié atteindrait avant la fin du
dispositif de préretraite le nombre de trimestres pour une retraite à taux
plein, sans pour autant avoir atteint l'âge légal de départ en retraite. -
Les
cotisations patronales de Retraite Complémentaire sur la base du salaire de
référence (tel que défini au présent document unilatéral) du collaborateur au
moment de son adhésion au dispositif de préretraite, cette base étant
revalorisée annuellement au ler janvier dans les mêmes conditions que les
pensions relevant des régimes de Retraite Complémentaire de l'année N-1. -
La
PUMA, en vigueur depuis le 1er janvier 2016. Le salarié en préretraite
bénéficiera d'un maintien de droits aux prestations en nature de
l'assurance-maladie pendant une période de maintien de droits gratuits qui,
en l'état de la législation est de deux (2) ans à compter de la date à
laquelle il cessera de remplir les conditions pour relever du régime général
(article L. 161-8 du Code de la Sécurité Sociale et article R. 161-3 du Code
de la Sécurité Sociale). A l'issue de ce délai, le préretraité
bénéficiera du maintien des prestations en nature de l'assurance maladie dans
le cadre des dispositions de la PUMa conformément à l'article 59 de la loi de
financement de la sécurité sociale pour 2016. Dans le cas où le salarié bénéficiaire du
régime de préretraite pourra être couvert en tant qu'ayant droit sur une période
inférieure à la durée de préretraite, il lui appartiendra d'informer
l'organisme gestionnaire de la perte de couverture au titre d'ayant-droit. Il
lui sera alors adressé un dossier d'adhésion à la PUMa. La prise en charge
des cotisations PUMa sera assurée par l'Entreprise à hauteur du poids des
revenus (rentes) du salarié au sein de son foyer fiscal. -
Les
cotisations patronales en matière de complémentaire Frais de santé
(Mutuelle). -
Les
cotisations patronales en matière de prévoyance pour la seule garantie «
Décès ». Seront donc exclues les garanties « Incapacité » et « Invalidité »
devenues inutiles. Toute modification des garanties résultant
du régime complémentaire de prévoyance ou du régime complémentaire de
remboursement des frais de santé applicable au sein de l'entreprise sera
opposable au bénéficiaire du dispositif de préretraite d'entreprise. Seront à la charge du collaborateur : -
Les
cotisations salariales de Retraite Complémentaire sur la base du salaire du
salarié au moment de son adhésion au dispositif de préretraite, cette base
étant revalorisée annuellement au ler janvier dans les mêmes conditions que
les pensions relevant des régimes de Retraite Complémentaire de l'année N-1. -
Les
cotisations salariales en matière de complémentaire Frais de santé
(Mutuelle). -
Les
cotisations salariales en matière de prévoyance « Incapacité-Invalidité-Décès
» pour la seule garantie « Décès ». Seront donc exclues les garanties «
Incapacité » et « Invalidité » devenues inutiles. -
Le
prélèvement à la source. E. Clause de révision spécifique des dispositions relatives au dispositif de préretraite totaleEn cas d'évolutions législatives,
réglementaires ou conventionnelles ayant des incidences importantes sur
l'application du présent dispositif de préretraite totale, la Direction
réunira les partenaires sociaux dans les plus brefs délais en vue de procéder
à son adaptation. En particulier, dans l'hypothèse où de
nouvelles dispositions législatives ou réglementaires ou un accord de branche
étendu viendrait à modifier le régime de retraite dans des conditions faisant
obstacle à l'une des dispositions du présent dispositif de préretraite totale
ou imposant une modification de celui-ci afin notamment de préserver
l'équilibre des coûts et engagements de l'entreprise. F. Affiliation définitive du salarié au plan de préretraiteL'affiliation du salarié au plan de
préretraite ne deviendra effective que lorsqu'il aura transmis à l'employeur
son dossier d'adhésion comprenant : -
Son
bulletin d'affiliation dûment régularisé, -
Sa
fiche de calcul de première mensualité de rente signée, -
Son
relevé de carrière Sécurité Sociale, -
Sa
demande d'adhésion à l'Assurance Volontaire Vieillesse dûment remplie et
signée, -
Ses
six derniers bulletins de salaire, -
Un
relevé de banque, -
La copie
de l'attestation qui accompagne la carte vitale, -
La
copie d'une pièce d'identité en cours de validité avec photographie. Le présent dispositif n'ayant pas vocation
à faire porter le volontariat sur la Solidarité Nationale, les salariés
souhaitant bénéficier du dispositif de préretraite devront prendre
l'engagement de ne pas s'inscrire à Pôle Emploi pendant toute la période de
versement de la rente, y compris dans le cas d'un cumul emploi-préretraite.
Cet engagement sera inclus dans la convention de rupture et tout non-respect
entraînera la cessation immédiate et définitive du versement de la rente et
la sortie du dispositif. Les salariés quittant l'entreprise dans le
cadre de ce dispositif de préretraite ne bénéficieront pas des autres mesures
et indemnités prévues dans le présent dispositif (mesures d'accompagnement). G. Formalisation du départLa volonté du collaborateur de bénéficier
du dispositif de préretraite emporte rupture d'un commun accord du contrat de
travail du collaborateur concerné et sera formalisée par la signature d'une
convention de rupture d'un commun accord pour motif économique. La date de départ sera déterminée dans la
convention de rupture, sans période de préavis. Le départ devra
obligatoirement avoir lieu en fin de mois. La signature par le salarié de cette
convention emportera renonciation du bénéfice des dispositions du congé de
reclassement. En effet, le congé de reclassement n'est pas compatible avec le
départ en préretraite. Il ne sera pas possible de se rétracter une
fois la convention de rupture signée. Les salariés quittant l'entreprise dans ces
conditions, ne bénéficieront pas des autres mesures et indemnités prévues
dans le présent dispositif de Plan de Départs Volontaires. Les salariés volontaires dont le contrat de
travail comporterait une clause de non-concurrence en seraient dispensés. Cette levée de la clause de non-concurrence
sera confirmée dans la convention de rupture pour les salariés volontaires au
départ et ne donnera donc lieu à aucune contrepartie financière. Départs dans le cadre d'un projet professionnel(contrat de travail, formation longue,
création/reprise d'entreprise) A. Dispositions d'ordre généralSous réserve (i) de répondre aux conditions
générales d'éligibilité définies ci-dessus, (ii) d'en faire la demande durant
la période de volontariat et (iii) de la validation de la demande par la
Direction des Ressources Humaines, sont éligibles à cette mesure les salariés
candidats au départ volontaire : ·
Ayant
un projet de création ou de reprise d'entreprise (y compris sous le statut
d'auto-entrepreneur) pouvant justifier d'une inscription au registre du
commerce et des sociétés, au répertoire des métiers, ou pouvant justifier de
tout autre document attestant de la réalité du projet ou ·
Pouvant
justifier de la conclusion d'un contrat de travail à durée indéterminée ou
d'une promesse d'embauche à durée indéterminée ou d'un contrat à durée
déterminée d'au moins 6 mois ou ·
Ayant
un projet de formation longue (plus de 300 heures) permettant sa reconversion
ou l'obtention d'un diplôme homologué par l'Etat, ·
Et,
en tout état de cause, ayant une ancienneté d'au moins dix ans. Un salarié demandant à bénéficier d'un
départ pour réaliser un projet professionnel ne doit pas être en situation de
faire valoir ses droits à retraite taux plein dans les six mois suivants le
terme de son contrat de travail. Dans l'hypothèse où deux (ou plus) salariés
procèderaient ensemble à la création / reprise d'une même entreprise, les
mesures y afférentes au titre du présent dispositif seraient attribuées
distinctement à chacun des salariés concernés, dans les conditions
d'attribution prévues par le dispositif. Les aides prévues au présent chapitre ne
seront pas applicables, notamment, aux démissions, aux ruptures
conventionnelles, aux départs volontaires à la retraite ou en préretraite,
aux licenciements pour motif personnel ou disciplinaire, aux salariés dont le
départ a été notifié en dehors du présent projet et qui sont en cours de
préavis, ainsi qu'aux salariés non-permanents (CDD, intérimaires,
stagiaires...). Les dispositions de même nature et/ou ayant
le même objet ne se cumuleront pas. Les mesures prévues dans le dispositif
d'accompagnement social ne s'appliqueront qu'une seule fois par bénéficiaire.
Dans le cas où les deux conjoints se portent volontaires, les mesures
d'accompagnement pourront se cumuler, à l'exception des aides liées au
déménagement. La nature sociale et fiscale des
différentes indemnités versées dans le cadre de l'exécution des mesures
d'accompagnement social dépendra des dispositions légales et réglementaires
en vigueur au moment de leur versement. B. Formalisation du départLa volonté du collaborateur de partir dans
le cadre d'un projet professionnel emporte rupture d'un commun accord du
contrat de travail du collaborateur concerné et sera formalisée par la
signature d'une convention de rupture d'un commun accord pour motif
économique. La date de départ sera fixée d'un commun
accord en fonction de la nature du projet. Ainsi, aucun autre mode de rupture
(démission, rupture conventionnelle, etc.) ne pourra donner lieu à
l'application du dispositif de départ volontaire. Il ne sera pas possible de se rétracter une
fois la convention de rupture signée. Les salariés quittant l'entreprise dans ces
conditions, ne bénéficieront pas des autres mesures et indemnités prévues
dans le présent dispositif de Plan de Départs Volontaires. C. Le congé de reclassementSelon la nature du projet professionnel
(hors retraite / préretraite), le salarié pourra bénéficier d'un congé de
reclassement. Le choix devra être fait dans le cadre de la convention de
rupture. La société CANON France s'engage à financer
toutes les actions nécessaires exposées ci-dessous (frais de fonctionnement
de la Cellule volontariat, les honoraires des prestataires extérieurs choisis
pour les entretiens, bilans de compétences etc., les actions de formation y
compris les frais de déplacement nécessaires et la rémunération de
l'allocation). Pendant le congé de reclassement, les
salariés bénéficiaires consacreront l'intégralité de leur temps aux démarches
de bilan / formation, etc. Ils doivent s'engager à ne pas avoir une
double activité rémunérée pendant le congé et à prévenir la Cellule
volontariat en cas d'interruption des démarches dues à une maladie ou à un accident. 1. Durée du congé de reclassementLa durée du congé de reclassement sera de
10 mois, compris le préavis conventionnel ou légal. Cette durée est portée à 12 mois pour : Les salariés titulaires d'une RQTH en cours
de validité, Les salariés âgés de 55 ans révolus et plus
au 31.12.2018. 2. Mise en place du congé de reclassement pour chaque salariéLa société CANON France, en lien avec la
Cellule volontariat, précisera par écrit au salarié : Le terme du congé de reclassement, Et selon les cas, la nature précise des
actions de formation ou de validation des acquis, ainsi que le nom des
organismes prestataires de ces actions, L'obligation faite au salarié de donner
suite aux convocations qui lui seront adressées par la Cellule volontariat, La rémunération du salarié pendant la
période du congé de reclassement excédant le préavis, Les engagements du salarié pendant le congé
et les conditions de rupture de celui-ci. 3. Diverses prestations offertes dans le cadre du congé de reclassementActions
de formation et de validation des acquis Pour le salarié volontaire dont le projet
nécessite de suivre une formation, la société CANON France s'engage à prendre
en charge le coût des stages de formation réalisés pendant le congé de
reclassement. Les stages de formation auront
préalablement être validés par la Cellule volontariat, tant dans le contenu
que dans la durée. Tous les salariés pourront bénéficier du
dispositif de la validation des acquis de l'expérience, et cela en fonction
des règles en vigueur dans ce domaine. Il s'agira d'actions le plus souvent de
courte durée et très spécialisées. A ce titre, la société CANON France
financera ces formations à l'intérieur d'une enveloppe globale budgétaire
individuelle plafonnée à 5000 euros HT. Ce budget global comprend les frais
pédagogiques de formation et frais annexes (déplacement, hébergement et
restauration). Le règlement sera effectué par la société
CANON France directement auprès des organismes de formation selon les
indications fournies par la Cellule volontariat. Le choix et les formalités d'inscription
relatifs à ces formations devront s'effectuer au plus tard dans les 12 mois
suivants la date de départ effectif du salarié (dernier jour physique et
travaillé dans l'entreprise). Formation
longue Pour les salariés volontaires qui
décideraient d'engager un projet de reconversion professionnelle ou de
formation qualifiante, le budget maximum serait porté de 5000 euros HT à
14000 euros HT. Ce budget global comprend les frais
pédagogiques de formation y compris fais annexes (déplacement, hébergement et
restauration). La formation qualifiante permet la
reconversion ou l'obtention d'un diplôme validé par l'Etat français. Cette formation devra être validée par la
Cellule volontariat. Pour que l'aide soit accordée, le salarié
devra : Avoir fait pré-valider son besoin de
formation par la Cellule volontariat, selon le cas ; Justifier de son inscription à la
formation. Les coûts d'inscription seront pris en
charge directement par CANON France sur facture libellée au nom de la société
ou de l'institut de formation. Le choix et les formalités d'inscription
devront s'effectuer au plus tard dans les 12 mois suivants la date de départ
effectif du salarié (dernier jour physique et travaillé dans l'entreprise) Rémunération Il est expressément convenu que le salarié
volontaire ayant un projet professionnel (hors retraite / préretraite)
bénéficiera de son préavis. Ainsi, pendant la partie du congé de reclassement
correspondant à la durée du préavis conventionnel de licenciement, le salarié
percevra l'intégralité de sa rémunération. A l'issue de cette période, et jusqu'au
terme du congé de reclassement, le salarié bénéficiera d'une allocation égale
à 70% du salaire brut de référence calculé sur la base des rémunérations
(hors remboursement de frais) des douze mois précédant la notification du
licenciement sans pouvoir être inférieure à 85% du SMIC. Le salaire brut moyen mensuel prendra en
compte les éléments suivants : ·
Salaire
de base brut sur 12 ou sur 13,5 mois selon le mode de rémunération du
collaborateur ; ·
Prime
d'ancienneté sur 12 mois ; · Eléments
variables de la rémunération (primes variables techniques, bonus et éventuels
bonus garantis, commissions et éventuelles commissions garanties) ; La régularisation
sur le minimum conventionnel garanti au prorata temporis sur la période de
référence (Rubrique 3001 sur le bulletin de paie) ;
·
Heures
supplémentaires et majorées ; ·
Avantage
en nature liés au véhicule (Rubrique 3852 sur le bulletin de paie) ; ·
Réintégration
sur indemnité véhicule au prorata temporis sur la période de référence ·
Prime
de transport (Rubriques 3711, 3712 et 3720 sur le bulletin de paie). Un bulletin de salaire précisant le montant
et les modalités de calcul de l'allocation sera remis en fin de mois à chaque
salarié. Cette allocation sera soumise aux
cotisations sociales éventuellement applicables à la date de paiement. A ce
jour, la partie n'excédant pas 70% est seulement soumise à la CSG et la CRDS
ainsi qu'aux cotisations de couverture complémentaire frais de santé et
prévoyance. Protection
sociale Pendant la durée du congé de reclassement,
les salariés conservent la qualité d'assuré social et bénéficient des
prestations en nature et en espèces y compris pour les accidents du travail
survenus dans le cadre des actions du congé de reclassement. Congés
payés et autres Il est rappelé que la période de congé de
reclassement excédant la durée théorique du préavis n'est pas assimilée à du
temps de travail effectif. Dès lors cette période : Ne donne pas droit à congés payés, ni à
JRTT, congés ancienneté et autres congés conventionnels ou légaux ; Doit donner lieu à restitution des
matériels et équipements (notamment véhicules d'entreprise pour ceux des
salariés qui en sont bénéficiaires, matériel informatique, téléphone...). Terme
du congé de reclassement Durant le congé de reclassement, le salarié
qui trouve un nouvel emploi, ou crée sa propre entreprise, en informe la
société CANON France dans les 48 heures, par lettre recommandée avec accusé
de réception, précisant la date à laquelle prend effet son embauche ou sa
création d'entreprise. Cette lettre doit être adressée à
l'employeur avant l'embauche. La date de présentation de cette lettre
fixe la fin du congé de reclassement. En tout état de cause, la rupture du
contrat de travail interviendra, au plus tard, à la fin du congé de
reclassement. Le salarié recevra un certificat de travail comprenant sa date
d'entrée dans l'entreprise et sa date de sortie qui correspond à celle de la
rupture du contrat de travail. Ces éléments seront dûment rappelés dans la
convention de rupture. L'ancienneté et l'âge pris en compte pour
le calcul de l'indemnité conventionnelle (ou légale) de licenciement seront
celles constatées à la date de fin du préavis fixé par les Conventions
Collectives de la métallurgie. Il est rappelé que la période du congé de
reclassement qui excède le préavis n'est pas prise en compte pour le calcul
de l'indemnité légale ou conventionnelle de licenciement. Sauf motif légitime, les salariés qui ne
suivront pas les actions de formation et/ou de validation des acquis de
l'expérience ou qui ne se présenteront pas aux convocations de la Cellule
volontariat, seront considérés comme ayant renoncé au bénéfice du congé de
reclassement. La procédure suivante sera mise en oeuvre
après avoir, lors d'un entretien, sensibilisé le salarié aux risques encourus
: Mise en demeure par lettre recommandée avec
accusé de réception d'effectuer les actions ou de répondre aux convocations ; Si le salarié ne donnait pas suite à cette
mise en demeure dans le délai fixé, il recevrait une notification de la fin
du congé de reclassement par lettre recommandée avec accusé de réception. Si le préavis n'était pas arrivé à son
terme, le contrat se poursuivrait jusqu'à l'échéance normale du préavis. Les salariés considérés comme ayant renoncé
au congé de reclassement dans les conditions décrites ci-dessus n'auront pas
droit au paiement de l'indemnité de reclassement rapide. Cas
de suspension du congé La salariée en état de grossesse sera
autorisée à suspendre son congé de reclassement lorsque celui-ci ne sera pas
terminé au moment où elle bénéficiera de son congé maternité. A l'expiration de son congé maternité, elle
bénéficiera à nouveau du congé de reclassement pour une période correspondant
à la durée totale du congé diminuée de la fraction de ce congé utilisée avant
le congé de maternité. Il en sera de même pour le congé d'adoption, le congé
de paternité et le congé d'accueil de l'enfant. En cas de sortie du congé avant son terme,
le salarié devra le notifier à la Société par écrit, en précisant la date à
laquelle prendra effet son nouvel emploi. Il percevra l'indemnité de reclassement
rapide dans les conditions prévues ci-après et perdra le bénéfice de
l'allocation de congé de reclassement dès que son nouveau contrat de travail
prendra effet. Survenance du décès du conjoint (marié /
pacsé) ou d'un enfant Le salarié dont le conjoint ou un enfant à
charge décède pendant la durée du congé de reclassement sera autorisé à suspendre
son congé de reclassement lorsque celui-ci ne sera pas terminé à partir de la
date du décès et ce pendant une durée maximum d'un mois de date à date. A l'expiration de ce délai, il bénéficiera
à nouveau du congé de reclassement pour une période correspondant à la durée
totale du congé diminuée de la fraction de ce congé utilisée avant la
suspension. 4. Indemnité de reclassement rapideLes salariés volontaires ayant un projet
professionnel (hors retraite / préretraite) (i) qui ne souhaitent pas bénéficier
du congé de reclassement ou (ii) qui décident de sortir par anticipation de
ce congé bénéficieront d'une indemnité de reclassement rapide aux deux
conditions suivantes : Le bénéfice de cette indemnité sera ouvert
dès lors que le salarié volontaire justifiera de son embauche en contrat à
durée indéterminée ou en contrat à durée déterminée d'au moins 6 mois (sur
présentation du contrat de travail). Le versement sera également conditionné à
la réalisation d'une période de 6 mois d'activité dans le cadre du contrat
ainsi signé, au sein de la nouvelle entreprise. Si à la fin de cette période, le contrat
n'est pas renouvelé ou est rompu, le salarié pourra bénéficier à nouveau de
l'accompagnement de la Cellule volontariat. Toutefois, il ne pourra plus
réintégrer le congé de reclassement, ni prétendre à l'allocation du congé de
reclassement. Il en sera de même pour les situations de
création / reprise d'entreprise (voir ci-après). Le montant de l'indemnité de reclassement
rapide équivaudra à 80% de la totalité de l'allocation compensatrice nette
restant due au titre de la période du congé de reclassement non effectuée. Cette indemnité n'est pas due : ·
En
cas de retraite taux plein ; ·
En
cas de préretraite ; 5. Aide à la création ou à la reprise d'activitéCertains salariés peuvent avoir pour projet
professionnel, la création de leur propre activité. Il est convenu que cette disposition couvre
les reprises partielles d'entreprise sous réserve que le salarié volontaire
en exerce le contrôle effectif, c'est-à-dire : ·
soit
détenir plus de 50 % du capital ; ·
soit
être dirigeant de la société et détenir au moins un tiers du capital sous
réserve qu'un autre associé ne détienne directement ou indirectement plus de
la moitié du capital. Par dirigeant on entend : détenir un mandat social et
figurer nommément sur le KBis de l'entreprise concernée. Dans cette démarche, ils seront aidés
techniquement par la Cellule volontariat et percevront une aide financière de
la société CANON France. Cette aide viendra en complément des mesures
auxquelles ils pourront prétendre dans le cadre de la rupture de contrat de
travail pour motif économique. L'aide technique apportée au salarié sera
précédée d'un bilan d'aptitude individuel pour valider le potentiel et les
motivations nécessaires à ce projet. Puis, sera réalisée l'étude de viabilité du
projet, portant sur : Son analyse économique et financière (étude
de marché, montage financier et juridique), Sa formalisation (rédaction détaillée du
projet), L'aide à la mise en place des premières
démarches de création. La Cellule volontariat sera chargée
d'assurer le suivi du dossier pendant une durée maximale d'un an à compter de
la validation du projet. A ce titre, la société CANON France
s'engage à verser une aide de 10 000 euros bruts. Pour bénéficier de cette
aide, le salarié devra remplir les conditions ci-dessous : Validation de son projet par la Cellule
volontariat Présentation d'un extrait Kbis prouvant son
inscription au Registre du Commerce et des Sociétés ou au Répertoire des
Métiers ou auprès de l'URSSAF en qualité de travailleur indépendant. Cette indemnité ne sera versée qu'une seule
fois par salarié. Sous les réserves indiquées ci-dessus, la
somme sera versée au salarié selon les conditions suivantes : 50% sur justification de l'inscription au
registre du commerce ou au répertoire des métiers, par présentation du K-bis
correspondant, et après validation du projet par la Cellule volontariat et/ou
de la société CANON France ; 50% six mois plus tard, sur présentation
d'un second justificatif établissant la réalité de l'activité de
l'entreprise. Le deuxième versement ne sera pas dû en cas
de redressement ou liquidation judiciaire ou en cas d'absence d'activité. En outre, le salarié créant une entreprise
pourra suivre une formation spécifique auprès d'organismes compétents et
habilités pour ce type de formation. Cette formation a pour principaux
objectifs de permettre au créateur d'acquérir les connaissances de base sur
la gestion et le pilotage d'entreprise, et de faciliter le dialogue avec ses
futurs partenaires. Ces actions de formation font l'objet de conventions de
formation dûment signées avec des organismes de formation agréés. Cette
formation sera financée dans les mêmes conditions que les actions de
formation précédemment définies par le présent dispositif (hors formations
longues). Si plusieurs salariés CANON France décident de créer leur
entreprise en s'associant (un seul extrait Kbis) : ils bénéficieront chacun
de l'indemnité prévue ci-dessus. Enfin, le salarié qui ne souhaite pas
bénéficier du congé de reclassement ou qui demande à sortir par anticipation
de ce congé pourra bénéficier de l'indemnité de reclassement rapide, tel que
précisé au point 4 ci-dessus sous réserve de respecter les deux conditions
suivantes : Le bénéfice de cette indemnité sera ouvert
dès lors que le salarié volontaire justifiera de son inscription au registre
du commerce ou au répertoire des métiers, par présentation du K-bis
correspondant ; Le versement sera conditionné à la
réalisation d'une période de 6 mois d'activité sur présentation d'un second
justificatif établissant la réalité de l'activité de l'entreprise. En cas de
redressement ou de liquidation judiciaire ou en cas d'absence d'activité, le
salarié pourra bénéficier à nouveau de l'accompagnement de la Cellule
volontariat. Toutefois, il ne pourra plus réintégrer le congé de reclassement
ni prétendre à l'allocation du congé de reclassement. 6. Aide à la mobilité géographique (déménagement)La société CANON France accordera aux
salariés dont le nouvel emploi (contrat de travail ou création / reprise
d'entreprise) est situé à plus de 50 kilomètres de leur domicile une aide
forfaitaire de 800 euros bruts pour compenser en partie les frais occasionnés
par le déménagement du domicile personnel. Cette prime sera versée à l'expiration de
la période d'essai dans le cas d'un contrat de travail et après un délai de 6
mois faisant suite à l'inscription au registre du commerce pour un créateur
d'entreprise. Le salarié qui, dans le cadre de son
reclassement externe, trouverait un emploi (contrat de travail ou création /
reprise d'entreprise) à plus de 70 kms de son domicile nécessitant un
déménagement, bénéficiera de la prise en charge de celui-ci par la société
CANON France. Les frais liés au déménagement du mobilier
et au transfert des personnes seront pris en charge par CANON France à
hauteur de 100% sur la base de la procédure en vigueur au sein de la société. Cette aide sera applicable une seule fois. 7. Indemnité de ruptureA l'occasion de la rupture de son contrat
de travail, le salarié volontaire ayant un projet professionnel (hors
retraite) percevra à la date de départ figurant dans sa convention de
rupture, le montant de l'indemnité conventionnelle (ICL) prévue par la
Convention Collective applicable aux Ingénieurs et Cadres, quel que soit son
statut, ou bien celle prévue par le Code du Travail si celle-ci est plus
favorable (le tableau suivant rappelle les règles de calcul de l'indemnité de
licenciement). L'indemnité légale de licenciement
bénéficie à tout salarié justifiant de 8 mois d'ancienneté ininterrompue au
service du même employeur. L'indemnité minimale, calculée par année de
service dans l'entreprise, ne peut pas être inférieure à 1/4 de mois de
salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans d'ancienneté et 1/3 de mois de
salaire par année au-delà de 10 ans d'ancienneté. La comparaison entre les 2 modalités de
calcul (Indemnité conventionnelle et Indemnité légale) sera systématiquement
opérée, et la solution la plus favorable sera retenue. Le salaire brut moyen mensuel prendra en
compte les éléments suivants : ·
Salaire
de base brut sur 12 ou sur 13,5 mois selon le mode de rémunération du
collaborateur ; ·
Prime
d'ancienneté sur 12 mois ; ·
Eléments
variables de la rémunération (primes variables techniques, bonus et éventuels
bonus garantis, commissions et éventuelles commissions garanties) ; ·
La
régularisation sur le minimum conventionnel garanti au prorata temporis sur
la période de référence (Rubrique 3001 sur le bulletin de paie) ; ·
Heures
supplémentaires et majorées ; ·
Avantage
en nature liés au véhicule (Rubrique 3852 sur le bulletin de paie) ; ·
Réintégration
sur indemnité véhicule au prorata temporis sur la période de référence ; ·
Prime
de transport (Rubriques 3711, 3712 et 3720 sur le bulletin de paie). 8. Indemnité supra-légaleUne indemnité dite « Supra légale », en ce
qu'elle vient s'ajouter à l'Indemnité de rupture décrite ci-dessus, sera
versée au collaborateur volontaire ayant un projet professionnel (hors
retraite / préretraite) et ce, après la rupture de son contrat pour motif
économique avec son solde de tout compte. Le tableau ci-dessous indique les calculs
de cette indemnité supra légale :
L'assiette retenue pour la détermination de
cette indemnité est identique à celle de pour le calcul de l'indemnité de
rupture. 9. Garanties complémentaires de frais de santé et de prévoyanceDurant toute la période de préavis ainsi
que celle du congé de reclassement, le salarié continue à être couvert selon
les conditions applicables aux salariés actifs. A l'expiration de ces périodes, le salarié
a la possibilité de conserver le bénéfice de la couverture frais de santé et
prévoyance dans le respect des dispositions légales en vigueur à la date de
rupture du contrat de travail. Cette portabilité est ouverte au salarié et
aux bénéficiaires qui lui sont attachés si celui-ci remplit les droits à une
prise en charge par l'Assurance chômage. Pour autant il est rappelé que les
volontaires dans le cadre du présent dispositif n'ont pas vocation à relever
de l'assurance chômage. 10. Dispense de préavisTout salarié volontaire ayant un projet
professionnel sera dispensé de l'exécution de son préavis, que son projet
inclut une adhésion ou non au dispositif du congé de reclassement. 11. Clause de non-concurrenceLes salariés volontaires dont le contrat de
travail comporterait une clause de non-concurrence en seraient dispensés.
Cette levée de la clause de non-concurrence sera confirmée dans la convention
de rupture pour les salariés volontaires au départ et ne donnera donc lieu à
aucune contrepartie financière. 12. Priorité de réembauchageLes salariés volontaires ayant un projet
professionnel (hors retraite / préretraite) pourront bénéficier d'une
priorité de réembauchage suivant les conditions prévues aux articles L
1233-45, L 1235-13, L. 1235-14 du Code du travail. Cette priorité sera mentionnée dans la
convention de rupture, le salarié pouvant toutefois y renoncer dans la
convention de rupture. Commission de suivi du dispositifUne Commission de suivi sera mise en place
pour garantir l'application du Plan de Départs Volontaires. Cette Commission fonctionnera donc jusqu'à
l'échéance du fonctionnement de la Cellule volontariat. A. Attributions de la CommissionLa Commission a pour objet de suivre la
bonne application du PDV et le fonctionnement de la Cellule volontariat. A ce
titre la Commission peut notamment : Examiner le bilan de l'activité et des
résultats de la Cellule volontariat. A ce titre, la commission examine les
reportings quantitatifs et qualitatifs produits par le cabinet en charge de
la cellule volontariat ; Préconiser des décisions d'ordre spécifique
avec une attention particulière pour les situations individuelles présentant
des difficultés majeures. B. Composition de la CommissionCette Commission sera composée au maximum de
8 membres représentant : La Direction (2 membres), Les Organisations Syndicales (1 membre par
organisation syndicale représentative), 3 représentants désignés par les membres du
CSE parmi les membres de la délégation de négociation du projet, dont au moins
un membre de la Commission SSCT. Chaque liste syndicale devra être
représentée, Participent également à la Commission : La DIRECCTE en tant qu'invitée (1
personne), La Cellule volontariat pour présenter les
éléments précités aux membres de la Commission (2 personnes). D'autres représentants de la Cellule
volontariat y seront régulièrement invités. C. Moyens accordés aux représentants du personnel désignés pour siéger à la Commission de suiviLe temps passé en commission de suivi par
les membres titulaires de mandats électifs ou désignatifs de représentant du
personnel ne s'imputera pas sur les crédits d'heures alloués au titre de ces
mandats. Les frais de déplacement et d'hébergement
des représentants du personnel membres de la Commission engagés pour assister
aux réunions de la Commission seront remboursés selon le barème en vigueur au
sein de CANON France. D. Fréquence des réunions de la Commission de suiviLa fréquence des réunions sera de 1 réunion
par mois durant les 3 premiers mois d'application du présent dispositif puis
de 1 réunion par trimestre. E. Comptes-rendus de la CommissionUn compte rendu sera établi pour chaque
réunion de la Commission. Ce compte rendu, établi à l'initiative de
la Direction, dans le respect de l'article L.123363 modifié du Code du
Travail. |
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